Dans le cadre de son programme régional de gestion des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique dans la zone Sud-Ouest de l’océan Indien, la PIROI-CRF organise depuis 2008, en collaboration avec la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des formations régionales d’équipiers de réponse aux urgences appelées SURGE.
Cette année, la formation qui s’est déroulée du 6 au 14 juillet visait deux domaines de compétence, avec pour objectifs de répondre aux enjeux opérationnels de la réponse aux urgences de moyenne et grande ampleur dans cette zone.
Après un tronc commun dédié aux notions de bases des déploiements SURGE dans le cadre des opérations d’urgence du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les participants étaient répartis selon deux spécialités :
logistique en urgence
santé publique en situation d’urgence
La PIROI-CRF accueille sept Sociétés nationales
Ce ne sont pas moins de vingt volontaires, provenant de sept Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui ont fait le déplacement jusqu’à La Réunion pour participer à la formation multi-spécialités.
La PIROI-CRF a accueilli des candidats provenant des Sociétés nationales de l’océan Indien – Madagascar, Comores, Seychelles – mais aussi plus largement d’Afrique francophone, notamment le Mali, le Burkina Faso, le Bénin et le Rwanda.
Pendant 9 jours, ils ont suivi un programme élaboré par des formateurs expérimentés en santé ou en logistique de la PIROI – Croix-Rouge française. Les facilitateurs ont été appuyés par des intervenants de l’IFRC, de la Croix-Rouge suisse, la Direction des opérations internationales de la Croix-Rouge française, ainsi que d’un consultant de Relief Applications.
Afin de renforcer les capacités des participants, le déroulé contenait des apports théoriques accompagnés de jeux de rôle, suivis d’un exercice de simulation pour clôturer la formation.
Ce projet est mis en œuvre dans le cadre du programme régional de renforcement de la résilience et gestion de la réponse aux catastrophes de la Commission de l’Océan Indien avec le soutien financier de l’Union Européenne.
